POUR DÉBUTER

L’ART (Faire)

À moi, selon moi, selon l’art. Mon art .

Art (faire) Souvent il est dit : « cet artiste a le souci des détails » . Souci étant un synonyme de tourment.

Alors, faire l’art, c’est : avoir un besoin intense d’extérioriser des tourments intérieurs (heureux ou malheureux).

Lorsque les tourments sont transposés soucieusement sur un support quelconque, cet assemblage de détails structurés a la capacité de libérer l’artiste.

S’il y parvient, il donnera une expression voluptueuse aux tourments avec la création d’une œuvre, ainsi l’artiste pourra estimer avoir bien rendu les sentiments détaillés de ses soucis intrinsèques au moyen d’une création artistique originale.

Laissant, par cet acte, la liberté à quiconque d’interpréter et de qualifier une œuvre. Bien entendu, l’interprétation faite et les ressentis, seront assujettis au vécu et aux connaissances générales de l’observateur.  

La poésie c’est : des sentiments bruts, habituellement emprisonnés et codés, docilement, dans un vers, quelques fois avec une bière, brune, blonde, rousse ou noire, mais cachant toujours une multitude de désirs.

#LimbiKJGo





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Complément ;

Le poète ressent une émotion, qui, parce qu’il est poète, revêt un caractère original et complexe, mariant et comme brassant en elle des éléments d’ordre affectif, d’ordre intellectuel et d’ordre esthétique. Un instinct, propre au poète, que le vulgaire ne partage pas, le pousse sous une forme ostensible et concrète, qui la rende, du dehors, sensible et accessible à tous.

Son émotion ne se borne pas à s’exprimer spontanément, de façon éphémère, par des paroles, des cris, des regards, des soupirs ou des gestes, comme le commun des émotions humaines; mais, sous l’action d’un véritable besoin, d’une sorte de passion supérieure et quasi désintéressée elle cherche à prendre, pour s’exprimer et se communiquer, une forme belle et durable qui suscite la sympathie et contrains à l’admiration.

Le poète est, en somme, un individu de complexion exceptionnelle dont la personnalité ne s’affirme totalement que lorsqu’il est parvenu à extérioriser ses émotions, ou du moins certaines d’entre elles, l’intelligence et le sens esthétique des autres humains, et finalement à lui survivre.

[René Waltz, La création poétique, Flammarion 1953, p.28)]

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